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VOILA VOILA

Configuration du système

Désactivez le montage automatique des partitions, afin d'éviter que le système n'essaye de réparer une partition endommagée, risquant ainsi de l'endommager encore plus.

gsettings set org.gnome.desktop.media-handling automount false

Évitez d'utiliser une partition NTFS pour accueillir une image disque de taille importante (plus de quelques Go). Plusieurs personnes ont rapporté que la récupération ralentit au fur et à mesure de la récupération, à telle point qu'il est impossible de finir la récupération.

Installation des utilitaires associés

ddrescueview

Vous pouvez utiliser ddrescueview pour suivre l'avancement de la sauvegarde de façon graphique. Le résultat est présenté sous la forme d'une grille de couleur à la manière des outils de défragmentation sous Windows.

Il n'existe pas de paquet pour ce logiciel. Vous pouvez le télécharger depuis http://sourceforge.net/projects/ddrescueview/. Une fois décompressé, activez les droits d'exécution (clic droit, Propriétés, Permissions, cocher la case Exécution), lancez le logiciel (double-clic). Lancez la sauvegarde en ligne de commande avec ddrescue puis ouvrez le journal ainsi créé avec ddrescueview et activez la relecture automatique du journal (Options, Automatic updates, 30 sec).

Dans ce contexte, le fichier de suivi de ddrescue doit avoir une terminaison .log

Sur Ubuntu 16.04 le paquet existe : ddrescueview.

ddr_utils

Cette suite d'utilitaires va vous permettre de connaître la liste des fichiers affectés par les secteurs défectueux.

Il serait bon d'en dire un peu plus ou de ne rien…..

Utiliser un fichier log

Il est vivement conseillé d'utiliser un fichier de log, soit pour pouvoir l'exploiter ultérieurement et analyser l'état matériel du disque, soit pour pouvoir interrompre puis reprendre une récupération.

sudo ddrescue <nom_fichier_source> <nom_fichier_cible> <chemin_fichier_log>

Avec:
<chemin_fichier_log> = chemin absolu ou relatif vers l'endroit où vous désirez enregistrer le log. Attention, il peut atteindre une taille conséquente pour une récup d'un support très endommagé.

(on peut avoir un exemple? Pour les novices c'est très abstrait)

Support endommagé

Si vous savez que votre support est fortement endommagé, considérez avant tout l'option de faire appel à un professionnel. Le taux de réussite d'une récupération sur support très malade est très supérieur lors de la première tentative. Si vous avez des données vitales, réfléchissez à deux fois avant de vouloir agir seul.

ddrescue intègre un certain nombre d'options intéressantes pour traiter des cas de supports partiellement endommagés, dont "l'état de santé est stable". Les principales sont citées ci-dessous, mais il y en a d'autres à envisager, consultez le man avant d'agir :

Option -n

sudo ddrescue <source> <cible> <log> -n

permet de s'occuper en priorité des zones non endommagées et de revenir traiter celles-ci après.

Option -T

sudo ddrescue <source> <cible> <log> -T

permet de reprendre une copie qui a été interrompue du fait de la disparition du matériel (déconnexion brutale, matériel instable qui "disparaît"). En fait, reprend toutes les zones qui n'ont pas encore été explorées. Dans le cas général, pour interrompre une copie il faut utiliser Ctrl+C et reprendre avec la même ligne que celle utilisée pour lancer la première copie, avec le fichier de log bien sûr.

Option -r

sudo ddrescue <source> <cible> <log> -r1

Reprend la copie en se concentrant sur les zones considérées comme erronées en première lecture : le chiffre derrière r est un paramètre qui spécifie combien de tentative d'accès doivent être effectuées à chaque erreur rencontrée.

Option -S

`–sparse'

Use sparse writes for output file. (The blocks of zeros are not actually allocated on disc). May save a lot of disc space in some cases. Not all systems support this.

Connaître les fichiers stockés dans une partition EXT4 impactés par les blocs défectueux.

Le fichier badblocs qui a été généré contient les adresses des blocs illisibles par rapport au début soit du disque soit de la partition. Il est intéressant de connaître préventivement les fichiers qui vont être perturbés. Nous avons vu que le produit DDR_UTILS le fait. Mais il n'est pas facile à installer me semble-t-il! Il existe quelques solutions avec des outils. Pas de chance, ils vont dépendre de la nature des partitions. Ce n'est pas le même outil à utiliser pour les partitions NTFS, FAT, EXTn, RAIDS, BTRFS etc…… voici au moins un exemple pour le type de partition EXT4 assez répandu chez les particuliers.

a) Le fichier badblocs a été généré par une duplication de la partition. Les adresses indiquées font directement référence à la partition. Il est donc possible d'utiliser par exemple les commandes suivantes pour obtenir la liste des fichiers. C'est toujours un exemple. Il faut donc mettre le bon nom de la partition.

  • ### Ajouter la commande testb
  • sed 's|^|testb |' sdb2.badblocks > sdb2.testb.in
  • sudo debugfs -f sdb2.testb.in /dev/sda16 > sdb2.testb.out
  • ### Mettre la commande icheck
  • grep "marked in use" sdb2.testb.out | cut -d ' ' -f 2 | sed 's|^|icheck |' > sdb2.icheck.in
  • sudo debugfs -f sdb2.icheck.in /dev/sdb2 > sdb2.icheck.out
  • ### Ajout de la commande inode
  • sed '/ck/d' sdb2.icheck.out | cut -d $'\t' -f 2 | sed 's|^|ncheck |' > sdb2.ncheck.in
  • sudo debugfs -f sdb2.ncheck.in /dev/sdb2 > sdb2.ncheck.out
  • ### Sélection des fichiers
  • grep "/" sdb2.ncheck.out | cut -d $'\t' -f 2 | sort | uniq >sdb2.files
  • cat sdb2.files
  • wc sdb2.files

Une fois les données récupérées depuis le ou les supports endommagés, il est conseillé de faire une copie de la récupération et de travailler sur cette copie. Les outils suivants peuvent vous être utiles :

  • dd pour faire la copie de travail ;
  • kpartx pour monter une partition de l'image d'un disque comprenant plusieurs partitions ;
  • fsck pour réparer le système de fichier ;
  • testdisk pour récupérer des partitions disparues ;
  • photorec pour récupérer les fichiers qui n'apparaissent plus dans le système de fichiers ;
  • mount et umount pour accéder au contenu des partitions ;
  • convmv pour convertir les noms de fichiers en UTF8 ;

Pour supprimer ddrescue, il suffit de supprimer le paquet gddrescue.


Contributeurs principaux : …

basé sur la page officielle.

  • ddrescue.1538557418.txt.gz
  • Dernière modification: Le 03/10/2018, 11:03
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