Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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mount_fstab [Le 01/11/2019, 09:19] sangorys [Problèmes éventuels] |
mount_fstab [Le 01/12/2019, 10:21] 86.111.137.63 [Les bases] orthographe |
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==== Droits par défaut du volume ==== | ==== Droits par défaut du volume ==== | ||
+ | === Système de fichier linux === | ||
+ | En ce qui concerne les systèmes de fichiers qui ont une gestion des permissions (comme Ext2, Ext3, ReiserFs etc...), si vous souhaitez pouvoir écrire dans cette partition en tant que simple utilisateur, vous devez [[/permissions#modifier_les_permissions|changer les permissions ou l'appartenance du répertoire racine de la partition]]. | ||
+ | |||
+ | Dans notre exemple précédent, si ''/dev/sdc3'' est en ext3 :\\ | ||
+ | Après avoir monté la partition dans ''/media/stock'' : | ||
+ | <code> | ||
+ | sudo chown utilisateur /media/stock | ||
+ | </code> | ||
+ | |||
+ | Désormais cette partition appartient à l'utilisateur, peu importe où elle sera montée ensuite.\\ | ||
+ | (Les droits sont attachés au répertoire racine de la partition et non au répertoire du point de montage)\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | === Système de fichier non linux === | ||
Cas concret : vous avez une partition en vfat sur votre disque dur et vous voudriez, en tant qu'utilisateur lambda, pouvoir lire et écrire dessus. \\ Le système de fichier vfat ne spécifiant aucun droit, nous devons les lui spécifier lors du montage. Il faut alors indiquer à mount la valeur de [[wpfr>umask]] adéquate grâce à l'option homonyme. | Cas concret : vous avez une partition en vfat sur votre disque dur et vous voudriez, en tant qu'utilisateur lambda, pouvoir lire et écrire dessus. \\ Le système de fichier vfat ne spécifiant aucun droit, nous devons les lui spécifier lors du montage. Il faut alors indiquer à mount la valeur de [[wpfr>umask]] adéquate grâce à l'option homonyme. | ||
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Vous pouvez également restreindre les droits en montant le système de fichier en lecture seule (c'est-à-dire avec aucun droit en écriture). L'option "-o umask=0222" est alors tout indiquée. | Vous pouvez également restreindre les droits en montant le système de fichier en lecture seule (c'est-à-dire avec aucun droit en écriture). L'option "-o umask=0222" est alors tout indiquée. | ||
- | En ce qui concerne les systèmes de fichiers qui ont une gestion des permissions (comme Ext2, Ext3, ReiserFs etc...), si vous souhaitez pouvoir écrire dans cette partition en tant que simple utilisateur, vous devez [[/permissions#modifier_les_permissions|changer les permissions ou l'appartenance du dossier]]. \\ | ||
- | Dans notre exemple précédent, si ''/dev/sdc3'' est en ext3 :\\ | ||
- | Après avoir monté la partition dans ''/media/stock'' : | ||
- | <code> | ||
- | sudo chown utilisateur /media/stock | ||
- | </code> | ||
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- | Désormais cette partition appartient à l'utilisateur, peu importe où elle sera montée ensuite.\\ | ||
- | FIXME Ça ne serait pas plutôt : //« Désormais ce **point de montage** appartient à l'utilisateur, peu importe ce qu'on y monte »// ??? | ||
==== Autres options ==== | ==== Autres options ==== | ||
D'autres options peuvent être spécifiées au montage comme nous le verrons dans le paragraphe suivant. Les mêmes options (''default'', etc) peuvent être spécifiées avec ''mount'', après "''-o''". Par exemple : | D'autres options peuvent être spécifiées au montage comme nous le verrons dans le paragraphe suivant. Les mêmes options (''default'', etc) peuvent être spécifiées avec ''mount'', après "''-o''". Par exemple : | ||
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Ici, le disque principal est sda7, et son swap est sda6. Ces lignes ont été créées par l'installateur. Les partitions additionnelles montées sont sda5 et sda8, et on été ajoutées à la main. | Ici, le disque principal est sda7, et son swap est sda6. Ces lignes ont été créées par l'installateur. Les partitions additionnelles montées sont sda5 et sda8, et on été ajoutées à la main. | ||
- la colonne **<file system>** indique la partition elle-même. Il y a plusieurs solutions, mais les 2 principales sont : | - la colonne **<file system>** indique la partition elle-même. Il y a plusieurs solutions, mais les 2 principales sont : | ||
- | - l'UUID ([[https://fr.wikipedia.org/wiki/Universal_Unique_Identifier|Universal Unique Identifier]]) de la partition. Celle-ci sera obtenue via un **sudo blkid**, via [[gnome-disk-utility|gnome-disk]], ou via [[gparted|gparted]]. Un UUID resemble à cela **UUID=2c442228-1991-48c7-bad9-a80dfc8267cf** | + | - l'UUID ([[https://fr.wikipedia.org/wiki/Universal_Unique_Identifier|Universal Unique Identifier]]) de la partition. Celle-ci sera obtenue via un **sudo blkid**, via [[gnome-disk-utility|gnome-disk]], ou via [[gparted|gparted]]. Un UUID ressemble à cela **UUID=2c442228-1991-48c7-bad9-a80dfc8267cf** |
- | - la référence directe à la partition sous la forme **/dev/sda2** ou **/dev/sdb2** (**sd** signifie disque dur, la lettre est l'ordre du disque dans le boot, et le N° est celui de la partition. **/dev/sdb2** est donc la 2e partition du 2e disque dur). Inconvénient de cette méthode : si vous changez le 1er disque de démarrage dans le boot, la signification de sdb2 (par exemple) changera en même temps. l'UUID est donc un identifiant plus stable et plus sur. | + | - la référence directe à la partition sous la forme **/dev/sda2** ou **/dev/sdb2** (**sd** signifie disque dur, la lettre est l'ordre du disque dans le boot, et le N° est celui de la partition. **/dev/sdb2** est donc la 2e partition du 2e disque dur). Inconvénient de cette méthode : si vous changez le 1er disque de démarrage dans le boot, la signification de sdb2 (par exemple) changera en même temps. l'UUID est donc un identifiant plus stable et plus sûr. |
- la colonne **<mount point>** indique un répertoire quelconque sur la partition principale, et qui servira de point de montage. Pour la partition principale elle-même, c'est évidemment "**/**" (la racine). Pour une partition montée additionnelle, on choisit en général (ce n'est pas un emplacement obligatoire) un répertoire /media/xxx (où **xxx** est le nom que vous choisissez pour la partition de montage). Vous devez créer manuellement cette partition de montage __une fois pour toutes__ par un **sudo mkdir /media/xxx**. Laissez-la vide, et n'y touchez plus jamais. Elle sert juste d'ancrage au fstab pour son montage. | - la colonne **<mount point>** indique un répertoire quelconque sur la partition principale, et qui servira de point de montage. Pour la partition principale elle-même, c'est évidemment "**/**" (la racine). Pour une partition montée additionnelle, on choisit en général (ce n'est pas un emplacement obligatoire) un répertoire /media/xxx (où **xxx** est le nom que vous choisissez pour la partition de montage). Vous devez créer manuellement cette partition de montage __une fois pour toutes__ par un **sudo mkdir /media/xxx**. Laissez-la vide, et n'y touchez plus jamais. Elle sert juste d'ancrage au fstab pour son montage. | ||
- La colonne **<type>** donne le type de système de fichiers de la partition montée. Pour une partition linux, c'est souvent ext4. | - La colonne **<type>** donne le type de système de fichiers de la partition montée. Pour une partition linux, c'est souvent ext4. |